Retournons chez les Punks de Brewdog pour parler de la Zombie Cake, une “Praline Chocolate Porter” qui m’avait été envoyée il y a un an et quelques de cela par la brasserie elle-même.
Parler d’une bière Brewdog après les derniers éléments sortis il y a quelques jours sur la firme semble quelque peu saugrenu, mais le planning du site a été établi avant que ces événements soient mis en lumière. Si vous vous demandez de quoi je parle, je vous invite à lire l’article du camarade Cédric de Beer.be qui relate le sujet de manière précise. Pour ma part, je ne vais pas rester dans le silence non plus sur cette affaire très intéressante (et malheureuse) et comme j’avais prévu de vous conter l’histoire de Brewdog, cet événement va me permettre de faire cet article plus tôt, en y incluant ces nouveaux éléments pour vous porter un portrait historique le plus neutre et détaillé possible car Brewdog au final, c’est bien plus qu’une brasserie et son parcours est très intéressant.
Donc rassurez-vous, je parlerais de ce sujet très vite, le temps de rattraper le retard sur mon planning!
Bien entendu, ce ne sera pas la seule brasserie dont je vous parlerais, tout un tas d’articles sont en projet et maintenant que le Marseille Beer Festival est terminé pour l’édition 2020, et que le Podcast que je fais avec Les Arts Narratifs est sur les rails et sortira d’ici peu, je reprends l’écriture comme il faut.
Alors du coup pour cette nouvelle dégustation, on va être sur une Porter en canette de chez les écossais de Brewdog, alors si nous allions découvrir un peu ce qu’il en est?
Cerveaux….cerveaux…
Au verre on retrouve une mousse épaisse et persistante d’une texture crémeuse et très agréable à voir. Cette mousse garde une robe noire aux reflets rubis qui laisse s’échapper un nez très chocolat avec de délicates notes de pralines et de fruits confits.
Mais alors, au gout, est-ce que ce gâteau de zombie remplit le cahier des charges?
Beer of the dead
Dès le début de dégustation, le chocolat praliné domine la danse, on a une très belle rondeur qui laisse peu de place à l’amertume. Le milieu reste gourmand, peut être un peu trop au point ou on se demande si 33cl n’est pas suffisant pour déguster avant le début d’écœurement. La finale est longue, aromatique et pas désagréable.
En conclusion
Une bière agréable mais peut être un poil trop ronde, trop “pastry” et donc moins bien équilibré que ce que j’ai pu trouver ailleurs et qui finalement, la rends agréable à déguster, mais sur un volume ne dépassant pas les 33cl, et encore, je vous dirais que 25 cl sera bien assez pour apprécier cette bière, ne serait-ce qu’en accord avec un dessert par exemple, mais n’allez pas au delà.
Une bière finalement mitigée, agréable sur la base, mais qui peut vite être l’inverse, un peu comme une gourmandise qu’on va regretter après en avoir trop mangé.