On reste au Royaume Uni encore, après Kernel, nous allons à Newcastle et découvrir la brasserie Wylam avec une Macchiato, une Hazelnut Praline Porter.
Cette brasserie a été fondée en 2000 par John Boyle et Robin Leighton, la brasserie fut montée très rapidement et le succès fut très vite au rendez-vous. Malheureusement, Leighton décédera 3 années plus tard, Boyle monta par la suite une nouvelle équipe, et ne se découragea pas.
A un autre endroit, deux associés, Dave Stone et Cameron officient dans le milieu de la musique et des festivals. Seulement, ce milieu et surtout ses protagonistes commencent à les agacer au point de se remettre en question et vouloir se consacrer à autre chose qui les passionne, la bière.
Nos deux amis, après quelques temps, iront voir Boyle et son équipe pour pouvoir entrer dans le capital et établir un partenariat. En effet, après avoir quitté le monde de la musique dont ils faisaient partie depuis 8 ans à Amsterdam, nos deux amis prirent la gestion de plusieurs pubs de Newcastle et étaient de gros clients de Wylam justement.
Après un séjour aux USA, ils décident de donner un coup de boost à la brasserie, permettant ainsi à la brasserie de pouvoir étendre ses volumes de production, déménager par ailleurs, et enfin s’exporter en Europe.
Pour ma part, je suis sur une Macchiato acheté dans une cave de Édimbourg lors de mon dernier séjour chez ma famille d’Ecosse, de ce fait, les photos restent un peu rudimentaires, je m’en excuse par avance!
Sauvez Wylam!
On découvre une bière à la robe noire très sombre, qui est recouverte d’une mousse crémeuse et épaisse avec une tres bonne persistance.
Au nez on retrouve très vite un savant mélange de café et de noix, le produit ne ment pas sur son contenu et ça donne réellement envie de déguster.
La praline c’est la vie
En bouche on est sur un début tout en rondeur, très porté sur la noix et la praline, le tout dans un très bon équilibre. On sent bien le côté Porter, une densité plus faible qu’une Stout, mais un gout assez prononcé qui confère une très belle harmonie en bouche pour finalement aboutir à une finale sèche et dotée d’une amertume toute en légèreté.
En conclusion
Une belle découverte, équilibrée, une porter britannique comme on les aime, l’ajout de noix et de pralines est une bonne idée qui permet à cette Porter de se démarquer de ses concurrentes, bref, une très bonne bière, que je conseille vivement si vous en trouvez en France!