Retournons au Royaume Uni pour découvrir une bière, la Beardo, brassée par une brasserie dont nous avions parlé 2 fois il y a de cela quelques années : la Robinsons Brewery.
Cette brasserie est très ancienne, née en 1838 avec l’achat du Unicorn Pub par William Robinsons, le Lower Hillgate et enfin le Stockport à un prénommé Samuel Hole. Une dizaine d’années plus tard, Robinsons se lance dans le brassage : l’aventure commence.
De là, une société multigénérationnelle verra le jour avec une évolution, à travers pas moins de 6 générations, de la brasserie familiale qui au fil des années ne cessera de s’agrandir et s’étendre, que ce soit en terme de production ou en terme de créations et rachats de pubs à travers le pays.
Cette brasserie nous l’avions évoquée à l’époque avec une Old Tom Chocolate Beer puis la fameuse Troopers, brassée en collaboration avec Bruce Dickinson du fameux groupe Iron Maiden.
L’occasion pour nous de voir ce que donne cette Beardo, dont l’étiquette m’a étrangement fait penser à un certain monsieur de Breaking Bad…
Une bière pour barbu?
Une fois dans son verre, notre amie Britannique nous offre une mousse semi épaisse qui persiste au verre, recouvrant une robe claire dotée d’une jolie carbonatation.
Au nez, c’est classique, la bière a un nez très malté, rien de bien transcendant mais un certain classicisme qui présage une bière de soif des plus agréable.
Une bière garantie 0% ZZ Top
En bouche on est, comme nous le disions plus haut, sur du classique pur et dur. Le malt est présent sur toute la majeure partie de la dégustation avant de terminer sur une finale légèrement houblonnée, juste ce qu’il faut pour vous rafraîchir et vous donner envie de reprendre une gorgée.
En conclusion
Une bière très classique, je ne pourrais pas vous dire de foncer en prendre pour son côté exceptionnel, en revanche, si vous trouvez cette bière en vente, et que vous voulez avoir une bière de soif agréable, alors ne cherchez pas, cette bière devrait étancher votre soif avec talent!