Retour à Amsterdam pour retrouver nos amis de chez De Prael pour une Milk Stout des familles (ou la Mifa si vous pensez être un djeun’s).
De Prael nous l’avions évoquée dans des articles précédents, c’est une brasserie assez sympa que j’ai découverte justement là bas, à Amsterdam lors d’un road trip entre amis.
Cette fois, j’ai pu tester cette bière qui a été gardée durant un très long laps de temps, dans une cave à l’abri de la lumière et à bonne température, oui, je l’ai achetée en 2013 et bue en 2020!
Alors comme je vous l’ai dit dans mon test de la Désérable, j’ai fait avec des amis une soirée vide cave, ou nous avons tenté de boire différentes bières qui avait largement dépassé leurs DLUO, évidemment, les bières de gardes ont été les grandes gagnantes, conférant de très bons résultats dont nous parlerons ultérieurement, ce sont des bières qui datent entre 2012 et 2018, et celle-ci est une des plus vieilles car je l’ai achetée début 2013.
Pas sûr de pouvoir vous en parler, sur tous les tests effectués, nous en avons jeté la moitié, certaines avaient perdu toute saveur, d’autres affichaient clairement des faux-goûts (dont nous parlerons au cours de cette année) les rendant trop désagréable à boire.
Mais ici, on a eu une très bonne surprise La Milk Stout a su nous étonner et ce test est donc fait au travers de 5 personnes différentes, et leurs annotations (moi y compris).
C’est loin mais c’est bon!
Nous retrouvons ici une belle mousse épaisse et persistante d’une jolie couleur ivoire, recouvrant une robe noire comme de l’encre de Chine (ou comme l’âme de mon professeur de CE2 qui me tapait quand je faisait des fautes de conjugaison, elle croivait que je réussirais pas dans la vie!).
Au nez on est sur du classique, malt torréfié, mais toutefois, le côté milk Stout, confère à cette bière des saveurs dotées d’une certaine rondeur rien qu’au nez, on ressent un petit côté torréfié mais légèrement sucré.
C’est dans les vieux brassins….
En bouche, sans surprise on retrouve une attaque toute en rondeur, très douce et agréable qui propose un ensemble classique qui va sur le malt torréfié d’une Stout, le tout est équilibré pour une finale douce et peu amère qui fournit une belle longueur en bouche.
En conclusion
Aucun effet lié au vieillissement, peut être un peu trop de rondeur altérant un peu sa complexité initiale, mais force est de constater qu’elle a fait l’unanimité et n’a pas subi d’altération liées aux années, une belle performance! Mais maintenant on va essayer d’aller goûter des De Prael un peu plus récentes qu’en dites-vous les amis?